Le 2 septembre 1792 le 1er corps de la Liberté est créé, il est divisé en deux escadrons:
Le 7e Hussard a été recréé en 1840.
Le 22 mai 1854, il reçoit ordre de partir pour l'Algérie et prend garnison à Mustapha et Blida.
Durant son séjour, jusqu'en mai 1858, il ne participera qu'à deux affaires sérieuses, les combats de Tizi Ouzou et d'Ouargla.
En 1859, lors de la campagne d'Italie, il sert à la division de Clérembault. A la bataille de Solférino, il est appelé par le général Niel pour
aller secourir une brigade d'infanterie et subit quelques pertes dans une charge peu appuyée dans les vergers.
En 1870, il est à l'armée du Rhin à la division du général Legrand et s'illustre lors des grandes charges de la bataille de Mars la Tour le 16
août 1870.
Le 7e hussards est brièvement engagé à Servigny durant le siège de Metz et le 27 octobre, lors de la capitulation de la ville, il n'a
plus un seul cheval, tous ayant été livrés à la boucherie pour approvisionner l'armée en viande.
Après la chute du second Empire, le dépôt du régiment caserné à Castres, contribue à former quatre escadrons de marche envoyés à l'armée de la
Loire.
Le régiment est reconstitué en mars 1871, sur la base des cadres du 7e hussards, des prisonniers revenus d'Allemagne
et de la fusion avec le 3e régiment de marche de hussards formé pendant la guerre. Il tiendra garnison successivement à Bordeaux,
puis Pontivy (1880) et Tours (1886).
Débarqué le 6 août 1914 en Lorraine, le 7e hussards fait partie du 9e corps d'armée. Il débute la campagne en prenant
part à l'offensive en Lorraine, dans la région de Château-Salins - Delme.
Vers la fin du mois d'août, le régiment est ramené en Champagne et se trouve momentanément dispersé.
Le 30 août, devant Rethel il est chargé d'enrayer l'avance allemande. Il charge une batterie de 77 ennemie, qui interdit à l'infanterie fançaise
de repasser sur la rive gauche de l'Aisne. Cette action lui cause des pertes terribles mais permet à la brigade Moussy de franchir l'Aisne sur
les ponts de Rethel.
Le 4 septembre 1914, le régiment reconstitué prend part à la bataille de la Marne dans la région de Fère-Champenoise où la lutte fut
particulièrement dure. Il va ainsi combattre jusqu'au 14 septembre et plus particulièrement le 8 à la ferme Maltournée.
Ayant fait mouvement avec le 9e CA, le 7e hussards est le 20 octobre dans les Flandres dans la Région de Roulers-Ypres où
il combat à pied.
Le 6 novembre à Zwartelen, après une violente attaque de l'ennemi, sous l'impulsion du général Moussy commandant la 33e brigade, le
régiment participe activement à la reprise du village.
Le 11 novembre, le 7e hussards est de nouveau engagé dans la région de Verbrandenmolen. Sa brillante conduite lui vaut une citation
à l'ordre de l'armée.
La guerre des tranchées qui commence voit le régiment tenir en 1915 les secteurs de Rivière, Bully-Grenay et d'Aix-Noulette.
En avril 1916, le régiment suit le 9e CA qui est chargé de défendre le Mort-Homme à Verdun. De mai à septembre il est à Cuperly
puis jusqu'en février 1917 dans le secteur de Merval, Sailly-Sallisel.
A partir de février 1917 jusqu'au 11 novembre 1918 , les unités du 7e hussards seront réparties par groupe puis par escadron dans les
divisions du 9e C.A. où elles continueront à se distinguer par leurs actions et leur comportement.
Le 224e Bataillon d'infanterie créé en mai 1956 dans le cadre du plan "Valmy" (rappel des disponibles), avec des éléments du
2e hussards et du 501e RCC devient le 7e régiment de hussards le 15 novembre 1956.
Le régiment est envoyé en Algérie et s'implante, dans un premier temps, en Grande Kabilie, au nord d'Azazga.
Le 18 décembre 1956, il fait mouvement vers le sud et prend en charge le quartier d'Aumale.
En mars 1957, affecté à la 27e division alpine, il s'installe dans la région de Bouira, Ain el Turc en bordure sud-ouest de la
Grande Kabylie.
Le 16 mars 1959, le 7e hussards est dissous sur place et ses escadrons sont affectés au 19e régiment de chasseurs à
cheval.