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HISTORIQUE

DU 31^e REGIMENT DE DRAGONS

Il est fait état dans les Carnets de la "Sabretache" (n° 138 du 1^er trimestre 1998) de la mise sur pied durant la guerre d’Espagne, le 7 septembre 1811, d'un 31^e régiment de dragons à partir du 1^er et 2^e provisoire de cavalerie légère rescapé du corps d’armée de Dupont. Cette unité de circonstance n'eut qu'une existence éphémère.

• Créé officiellement en 1893, le 31^e régiment de dragons prend garnison à Epernay.
• Le 4 octobre 1910, suite à la révolte des vignerons champenois, il assure le maintien de l’ordre à Epernay et dans les bourgs voisins.
• En 1914, caserné à Luneville, il est commandé par le colonel Dezauney. Il dépend avec le 5^e dragons de la 2^e division, 2^e brigade de dragons. Début juillet il se déplace à Vitry le François laissant à Luneville un dépôt.

La Guerre de 1914-1918:

• Du 4 au 16 août, le régiment revient en Lorraine et est employé à la couverture de la 1^ère et 2^e Armée dans le secteur de Lagarde puis dans la région de Moussey-Azoudange.
• Les 17 et 18 août, il s’installe dans la région Nord-ouest de Sarrebourg, il combat sur le plateau de Langarre-Dolving le 20 août et à Gondexange le 21. Le 23 août il est positionné à l’ouest de Gerbeviller sur le plateau de Naquel, puis il se replie sur Rozelieure où il participe au combat le 25 août.
• Du 26 août au 4 septembre, il est en retrait du front au sud-est de Nancy.
• Le 5 septembre, il est engagé dans la bataille de Grand Couronne, il s’illustre dans les Vosges et gagne une inscription à son étendard à la suite de ses exploits à proximité de la rivière Mortagne: "La Mortagne, 1914"
• Après ces faits d’armes, il fait avec la division mouvement sur Woëvre et mène des opérations vers Saint-Mihiel entre le 7 septembre et le 4 octobre, puis fait mouvement sur Toul.
• 1915: Le 3 mars, il retourne en Lorraine, combat à Azerailles le 20 mars, puis participe en second rideau à la protection d’un secteur entre Sanon et Bezange la Grande.
  A partir du 12 octobre le 31^e dragons est transporté par V.F dans la région de Belfort.
• 1916: Jusqu’au 22 juin, il participe à l’occupation d’un secteur entre la frontière Suisse et Fulleren.
  Du 22 au 15 juillet, la division par V.F. regagne la région de Beauvais et s’installe au camp de Crevecoeur.
  Du 15 juillet au 14 octobre, le 31^e dragons participe à la bataille de la Somme puis fait mouvement vers Clermont et, à partir du 2 décembre, occupe le secteur vers Condé sur Aisne et Venizel.
• 1917: Du 29 janvier au 7 avril, la division est regroupée près de Provins. Le régiment fait ensuite mouvement sur Mailly pour une période d’instruction puis se positionne dans le secteur de Fisme prêt à intervenir en vue de poursuite dans la 2^e bataille de la Marne.
  Du 3 mai au 25 août des éléments à pied du régiment sont engagés dans la région de Courcy et les abords de Reims.
  Du 26 août au 1^er octobre, retrait du front, mouvement sur Arpajon et mise en repos jusqu’au 12 septembre.
  Du 2 octobre au 25 novembre, le régiment est employé entre la ferme des Marquises et les abords de Reims, puis est mis au repos près de Provins.
• 1918: A partir du 18 février, par VF, il regagne la région de Lyon où il stationne. Puis, le 10 avril, par Saint-Omer et Casse, il est transporté dans les Flandres.
  Du 16 avril au 1^er mai le régiment est engagé dans la bataille des Flandres. Le 1^er juin à Liry sur l’Ourq et à la Ferté Milon. Son comportement exemplaire et son sacrifice lui voudront une nouvelle inscription à son étendard. Fortement diminué à l’issue de ces combats, il sera ensuite dirigé pour reconstitution à Neufchatel en Bray.
  Du 28 mai au 6 juin, il participe à la défense Est de la forêt de Villers-Cotteret, puis du 12 au 20 juillet il est positionné au sud-ouest de Soissons où il se tient prêt à intervenir, mais n’est pas engagé.
  Du 4 au 12 août, il est déplacé en Picardie vers Beauvais, il bataille le 8 août vers Mondidier dans la 3^ebataille de Picardie et combat ensuite à Bus.
  A partir du 13 août, après des périodes de repos à Bretheil et Beauvais, il fait mouvement vers Provens et Rousbrugge-Haringhe, est engagé dès le 28 septembre dans la bataille des Crêtes de Flandre et participe à l’attaque de Paschndael. Sa détermination lors de ces combats apporte l’inscription "Flandres, 1918" à son étendard.
  En octobre, il est engagé dans la poursuite des troupes allemandes en déroute et termine la campagne sur la Lys en Belgique. L'inscription "La Lys, 1918" viendra s’ajouter à L’étendard.
  A partir du 20 octobre, le régiment sera mis au repos dans la région de Hooglede, c’est là que l’armistice le trouvera le 11 novembre 1918.

L’entre deux guerre:

• Le régiment tient garnison à Luneville où avec le 8^e dragons il forme la 4^e brigade de la 2^e division de cavalerie du général Berniquet.
• Reconstitués sur des bases mécaniques, les deux régiment sont motorisés et se partagent la dotation de la division soit 16 AM Panhard 178, 32 AM de reconnaissances Renault, 33 V.M, 16 chars légers R35.
• Le 10 février 1940, la 4^e brigade devient la 4^e division légère de cavalerie.

1940 - 1945:

• Dès le 10 mai 1940, le régiment sous les ordres du colonel Rey, au sein de la 9^e armée, est engagé en Belgique pour tenter d’arrêter l’offensive allemande. Il subi de fortes pertes lors des combats menés sur la Meuse de part et d’autre de la frontière Belge ; ses débris retraitent sur Dunkerque. Les restes du régiment embarqués pour l’Angleterre sont dilués dans d’autres unités.
• Le 31^e régiment de dragons est dissous en 1940. Il sera recréé une nouvelle fois en 1945 et dissous la même année.
• Recréé en 1948, le 31^e dragons prend garnison à Luneville. En mars 1955, un escadron de chenillettes est affecté au 152^e RI à Strasbourg.
  Le régiment est à nouveau dissous en avril 1955.

L'Algérie: