Par décret impérial du 28 janvier 1813 le 14e hussards est formé à Turin par le prince Borghése. Le recrutement est effectué dans les départements italiens.
La victoire de Lutzen le 2 mai 1813 ramène les troupes françaises à Dresde, où l'Empereur entre le 7 mai.
Affecté à l’armée de Saxe en mai 1813, le 14e hussards, aux ordres du colonel Garavaque, rejoint Dresde où il est en compte à la division de cavalerie Pajol avec le 7e régiment de chevau-légers (lanciers polonais du colonel Stokowsky), et du 2e régiment de chasseurs italiens (colonel Laval).
Début juillet 1813, avec sa division, le régiment est placé en surveillance sur la frontière autrichienne. Le 12 août, l’Autriche se joint à la sixième coalition et déclare la guerre à la France.
Suite à l’offensive des coalisés, les troupes françaises se replient sur Dresde où elles sont assiégées à partir du 17 octobre 1813. Le 14e hussards participe, jusqu’au 19 novembre, à quelques combats menés en périphérie de la ville puis sera fait prisonnier lors de la reddition de la ville.
Durant la campagne de Saxe, l'escadron de dépôt du régiment, resté en Italie, est employé à combattre les anglais qui tentent de débarquer sur les côtes italiennes.
Le 14e régiment de hussards est dissous de fait fin novembre 1813 et l'étendard reçoit dans ses plis le nom de:
Le 14e régiment de hussards et recréé en 1893 à Alençon avec des éléments des: 2e, 4e, 5e, 6e, 7e, 15e, et 17e régiments de chasseurs et des détachements des 2e, 3e, 4e, 5e, 7e, 8e et 10e régiments de hussards.
Jusqu’en 1914 le régiment reste en métropole et ne participe à aucune campagne.
Le 2 août 1914 à la déclaration de guerre, le 14e régiment de hussards est mobilisé à Alençon.
Aux ordre du colonel Raymond, le régiment est composé de 4 escadrons d'active qui constituent deux demi-régiments et de deux escadrons de réserve qui seront détachés auprés des7e et 8e division d'infanterie.
Durant cette campagne le régiment combat en Belgique et sur tous les théâtres d’opérations du territoire national. Il s’illustre en 1914 lors des batailles de L’Ourcq et en 1918 lors de la libération de Charleville. C’est dans cette ville que le trouve l’Armistice mettant fin au premier conflit mondial.
Deux inscriptions seront portées à l'étendard: