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Fiche éditée le 28 novembre 2011


HISTORIQUE SUCCINCT
du 10e Régiment de chasseurs à cheval
( Par le Lt colonel (H) Henri Azema)
Au bénéfice de Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, et par ordonnance du 7 mai 1758 est créé une troupe légère portant le nom de "Volontaires de Clermont Prince" qui en 1763 prend le nom de "Légion de Clermont Prince".
Cédée le 19 mars 1766 au prince de Condé par son oncle Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont, la "Légion de Clermont Prince" prend le nom de "Légion de Condé". Elle est réformée comme les autres légions en 1776 puis recréée, par ordonnance du 29 janvier 1779, sous le nom de "4e régiment de chasseurs". Le 8 août 1784, le régiment est rebaptisé "Chasseurs des Cévennes" puis "Chasseurs de Bretagne" par décision en date du 17 mars 1988.
Durant cette période, c’est sous la dénomination de "Légion de Condé"que le régiment participe à la guerre de Sept ans de 1758 à 1763.
Sous la Révolution et le Consulat:
- En 1791, la loi du 1er janvier supprime les noms portés par les régiments qui dès lors, ne sont plus distingués que par leur numéro.
Le régiment des chasseurs de Bretagne devient le "10e régiment de chasseurs à cheval".
- 1792: Le Régiment participe à la canonnade de Valmy contre les troupes prussiennes de Brunswick et le nom de:
"VALMY, 1792"
est la première inscription à l'étendard.
- En 1793, Lors de la guerre contre la première coalition austro-prussienne, affecté à l’armée du Rhin du général Custine, le régiment fait mouvement le 18 mai sur Mayence assiégée depuis le 4 avril. Lors de la progression le régiment sous-estimant une colonne de hussards autrichiens est fortement accroché près de Rilsheim. Dégagé par le 9e chasseurs, il entame une courte poursuite sans résultat. A son retour, il fait l’objet d’une méprise et subit des tirs amis. Sur le même front, le 13 octobre, il est engagé à Wissembourg puis, le 28 octobre, participe au déblocus de Landau.
- 1796, 1ère campagne d'Italie:
Le 10e régiment de chasseurs à cheval entre en Italie le 23 avril 1796, et se présente, le 26, devant Ceva. Le 7 mai il est sous les murs de Plaisance. Chargé de reconnaître les abords du fleuve il enlève une flottille qui descendait le Pô et capture le service de santé de l'armée autrichienne avec toute sa pharmacie. Le 11 mai, le régiment combat à Lodi et pendant que l’infanterie traverse le pont, il franchit l’Adda à gué et atteint Créma après avoir fait de nombreux prisonniers et prit deux bouches à feu.
A partir du 24, il est l'avant-garde d'un corps de troupe commandé par le général Kilmaine. Le 30 mai, à proximité de Borghetto et sous le commandement du chef de brigade Leclerc, le régiment met en déroute une colonne autrichienne, les rejette sur l’autre rive du Mincio, leur enlève 500 chevaux et s’empare du parc.
Du 31 mai au 4 juillet le 10e chasseurs, à la poursuite de l’armée autrichienne, est à Vérone le 3 juin, à Roverbella le 4, puis après une période de repos se met en marche le 15, gagne Rivalta, San-Benedetto, La Mirandole, et arrive à Bologne le 19. Il en repart le 25 et s’installe à Forli.
Le 10 juillet, le régiment est rappelé sur l'Adige. Il quitte la Romagne et se dirige sur Porto-Legnago où il séjourne jusqu'au 30.
Les 3 et 4 août, c’est la bataille de Castiglione. Le 10e de chasseurs se conduit avec sa bravoure accoutumée; il charge, culbute les autrichiens et les poursuit pendant une heure. Les troupes de l’archiduc sont battues et le régiment reste en garde du champ de bataille le 4 août.
L'étendard recevra le nom de cette victoire dans ses plis:
"CASTIGLIONE, 1796"
Après un séjour d’un mois à Vérone, le régiment combat à Roveredo le 4 septembre, puis par Trente et Borgo, il arrive le 7 à Primolano et défait une nouvelle fois les autrichiens à Saint-Georges.
Le 6 novembre, le régiment, en retraite, se replie sur Vérone où il entre le 14. Le 18, il rejoint la division Masséna et assiste à l'affaire du 19, qui couronne les combats des deux journées précédentes par la prise du village d'Arcole et la défaite de l'armée autrichienne. C'est à la suite de cette bataille que le capitaine Dupré, qui commande le régiment en l'absence du chef de brigade Leclerc blessé le 5 à Roverredo, est nommé chef d'escadrons, en récompense de sa bonne conduite et de celle de la troupe qu'il a commandé.
Le 20 novembre, le régiment rentre à Vérone reste dans cette ville jusqu'au 13 décembre, puis se rend à Povigiano où il cantonne jusqu'au 10 janvier 1797. Ordenner, nommé chef de brigade, prend le commandement du 10e régiment de chasseurs.
- 1797:
Du 12 décembre 1796 à mars 1797, le régiment combat par intermittence à Porto-Legnago, Anghiari, Villafranca. Vaincus à Mantou le 16 décembre les Autrichiens déposent les armes.
2e campagne d'Italie:
Le 10 mars 1797, le régiment se remet en campagne et se présente devant le village de Mean. Les autrichiens essaient de tenir, mais chargés par le chef de brigade Ordenner, ils sont obligés de fuir. Le 13 mars, le 10 chasseurs arrive sur la Piave qu'il traverse et marche aux autrichiens. Une nouvelle fois, le chef de brigade Ordener, en tête de ses troupes, met en déroute l’ennemi. Le 14, après avoir passé le Tagliamento, il s’empare à Osipo d’un immense magasin de vivres et de fourrages. Le 19, le régiment, qui marche en avant-garde, s’empare du pont de Peraria et poursuit l’ennemi qui se retire sur les montagnes de la Carniole et de la Carinthie.
Le 23 mars à Travis, le 1er escadron assailli par des forces supérieures en nombre, est contraint de mettre bas les armes. 57 sous-officiers et chasseurs seront mis hors de combat dans cette affaire.
Le 29 mars, les autrichiens, déployés en avant de Clagenfurth, paraissent résolus de tenter fortune. L’engagement du régiment fait merveille et après avoir bataillé et sabré toute la journée, il fait de nombreux prisonniers et entre dans Clagenfurth à la nuit tombante. L’armée autrichienne se retire sur Saint-Weit.
le 1er avril, le régiment s'avance sur Freisack où il neutralise, avec les renforts de l’infanterie, 8 bataillons de grenadiers récemment arrivés du Rhin. Cet engagement coute au régiment 13 hommes hors de combat, 10 chevaux tués et 15 blessés mais Freisach tombe.
Le 2 avril, le régiment marche sur Neumark; le 3 juin il poursuit sa marche victorieuse et entre à Undsmark.
Le 18 avril, le 10e chasseurs arrive à Bruch où il apprend la nouvelle officielle de la signature des préliminaires de Léoben.
- Les campagnes de la 2e coalition (1798-1800):
En septembre 1798 le régiment est dirigé vers l’armée du Danube et d’Helvétie. Il combat le 15 août à Liptingen où le lieutenant Guyot fait prisonnier une colonne autrichienne et prend six pièces d'artillerie. A Osrtrach le 22 mars, à la brigade Souham, la fouge de ses charges qui culbutent le régiment autrichien de Wenckeim, attire tous les louanges .
Après un rapide passage en Suisse (février-mars 1800), le 10 chasseurs reprend sa place dans la nouvelle armée du Rhin commandée par le général Moreau. Le régiment repasse le Rhin le 25 avril 1800 et combat à Engen (3 mai), à Mösskirch (5 mai) et à Biberach (9 mai).
L'armistice du 15 juillet 1800 suspend les combats pour une courte durée; les négociations de Lunéville n'ayant pas abouti, les opérations militaires reprennent. Le 10 chasseurs repart au combat et participe à la bataille de Lauffen le 12 octobre puis à celle d'Hohenlinden le 3 décembre 1800.
Après le traité de Lunéville en date du 9 février 1801. Le 10e chasseurs connait une période de paix.
- 1803:
Le régiment stationne pour les 1er, 2e et 3e escadron à Saint Omer, le 4e escadron est à Fontainebleau.
- 1804:
Les trois escadrons quittent Saint-Omer pour le camp de Montreuil, le 4e restant à Fontainebleau. Durant deux années le 10e chasseurs sera sous le commandement du colonel Colbert.
Sous l’Empire:
- 1805:
Lors de la campagne d’Allemagne le régiment est en compte, avec le 1er hussards, à la Grande Armée, au 6e corps de Ney, à la brigade de cavalerie Colbert.
Le 14 octobre 1805, il est engagé à Elchingen en Bavière, au nord-est d'Ulm. Lors de cette bataille contre les autrichiens de Riesch, le 10e chasseurs charge à plusieurs reprises pour conserver le bénéfice du pont pris à l’ennemi qu'il met en déroute. Les cavaleries de Roguet et Colbert finissent le travail en chargeant une nouvelle fois les fuyards.
Les troupes de Marck se replient dans la ville d'Ulm. Encerclés par les français, les autrichiens capitulent le 20 octobre 1805.
- 1806, Campagne de Prusse:
Le 10e chasseurs à 419 hommes, commandé par le colonel Subervie, est avec le 3e hussards à la brigade de cavalerie de son ancien chef de corps le général Colbert. Il participe, durant la bataille d’Iéna, à la victoire avec la cavalerie du 6e corps de Ney qui permet de redresser une situation compromise. Le 10e chasseurs se signale tout particulièrement vers midi où, engagé pour une ultime charge, il enfonce les lignes prussiennes et les met en déroute.
- 1807, Campagne de Pologne:
Le 15e chasseurs du colonel Mounier s’est joint à la brigade Colbert. A Hoff le 6 février, la brigade de cavalerie mène de durs combats contre l’arrière garde des troupes russes de Bernnigsen qui se retirent sur le village de Eylau. Quarante huit heures heures plus tard, le 8 février, le régiment est engagé dans cette bataille pour une victoire pour le moins amère.
Le 4 juin 1807, les russes reprennent l’offensive par une violente attaque contre Bernadotte sur le cours inférieur de la Passarge. Le 5 juin, un peu plus haut sur ce cours d’eau, c’est Ney qui, se repliant de Guttstadt, est sévèrement accroché à Deppen où le 10e chasseurs sera de nouveau remarqué.
Après la bataille d’Heisberg, les troupes russes qui se replient sur Friedland sont rattrapées par la Grande Armée le 14 juin. Au cours des combats, le régiment mène plusieurs charges contre les carrés de l’infanterie russe puis, en fin d’après midi, participe à l’assaut sur Friedland.
L’armistice demandé par les russes est signé le 7 juillet à Tilsit, et met fin à cette guerre.
Les noms des victoires de cette campagne seront inscrites sur l’étendard:
"IENA, 1806" - ‘"FRIEDLAND, 1807"
- 1808:
Dirigé sur l’Espagne le 10e chasseurs (4 escadrons-504 hommes) est à la 22e la division de cavalerie de Lasalle. Le 14 juillet, l’armée commandée par le maréchal Bessières attaque les positions espagnoles retranchées à Médina del Rio Seco. Le régiment par ses charges participe à la déroute de l’armée de Galice du général Blake et conforte l’axe Madrid / Bilbao.
- 1809:
Le 28 mars, c’est à Medellin que le régiment se distingue au sein de la division Lasalle contre les troupes de Cuesta où, avec le 2e hussards, il s’enfonce dans la brèche laissée par les troupes espagnoles et écrase la cavalerie ennemie qui, comme le reste de l’armée de Custa, est anéantie. Cette bataille inaugure la conquête du sud de l'Espagne par les français. Le régiment combat ensuite le 28 juillet à Talavera mais cette fois au sein de la réserve de cavalerie de la division Christophe à la brigade Strolz avec le 26e chasseurs; ce sera ensuite Almonacid le 11 août, puis Ocäna le 19 novembre où sous les ordres du maréchal Soult il participe à la victoire obligeant les troupes anglo-espagnoles à retraiter sur le Portugal.
- 1810:
Le 5 février, sous les ordres du général Sébastiani le régiment participe à la prise de Malaga.
- 1813:
Le 21 juin, le régiment résiste au mieux au cours de la bataille de Victoria qui verra les troupes française se retirer d’Espagne laissant à Wellington le bénéfice de la victoire.
Les déboires de la Grande Armée, lors de la campagne de Russie, font que le 10e chasseurs quitte l’Espagne pour rejoindre l’armée de Saxe et d’Allemagne. Pour cette campagne, il est en compte avec les 5e et 13e chasseurs à la 3e division de cavalerie du général Arrighi, brigade Shea. Il est engagé à Lepzig le 19 octobre 1813.
- 1814:
La retraite de l’armée française d’Espagne renvoie le régiment (3 ecadrons) en renfort dans le Sud-ouest. Il combat le 27 février à Orthez où il retrouve ses ennemis britanniques du Marquis de Wellington. Sous les ordres du colonel Houssin de Saint Laurent, il est en compte à l’armée des Pyrénées, division Soult, brigade Vial, avec le 5 chasseurs. Il participe à la défense de Toulouse le 10 avril avant de se replier vers l’Est.
L’Empereur abdique le 6 juin 1814. Sous la première restauration le 10e chasseurs est dissous mais renait aussitôt sous le nom de "Chasseurs du Gard", appellation qu’il ne conservera que 10 mois.
- 1915:
Au retour de l’Empereur de l’île d’Elbe, il reprend son appellation de 5e chasseurs, et est affecté au 7e corps du maréchal Suchet à l’armée des Alpes.
Il est engagé à Langres mais son ultime combat sera livré le 18 juin 1815 au lieu dit "l’Hôpital" par un escadron mis à la dispositionmis de la 22e division brigade Bouvard.
Une nouvelle fois dissous après la seconde abdication de l'Empereur, le régiment est recréé sous le nom de "régiment de chasseurs du Cantal".
Seconde restauratiion et monarchie de juillet
1823:
Pour rétablir le roi d’Espagne Ferdinand III à retrouver son trône un corps expéditionnaire est placé sous le commandement du duc d’Angoulême.
Le régiment est en compte au 2e corps du général Molitor. Cette opération qualifiée de "Manœuvre militaire à tir réel" n’engage pas les chasseurs hormis quelques escarmouche d’avant-garde.
En février 1823 le régiment rentre en France et ne participe plus à partir de cette date à aucune campagne . Il tiendra garnison successivement à Haguenau, Wissembourg, Dole et Castres.
1825:
Le régiment perd son nom pour retrouver le numéro qui le rattache à ses prédécesseurs de la révolution et de l’Empire. L'usage avait cependant précédé la voie règlementaire car dès 1823 le 10e régiment de chasseurs avait déjà repris son numéro pour l’expédition d’Espagne
Sous le second Empire:
- 1859:
Le 3 mai, suite à la déclaration de guerre à l’Autriche, le régiment entre en Italie pour apporter son aide au roi du Piémont. Affecté au 4e corps du général Niel il fait partie, avec le 2e chasseurs, de la brigade de cavalerie du général Rochefort. A Solferino le 24 juin, sous les ordres du colonel Rabellot, il charge plusieurs fois et culbute les 3e et 10e régiment de hussards autrichiens. Il éclaire ensuite l’armée dans sa marche sur Villa Franca.
Une nouvelle inscription s'ajoute à l'étendard:
"SOLFERINO, 1859"
Le 10 novembre 1859, le traité de Zurich met fin à la guerre d’Italie.
- Campagne de 1870:
A l’armée du Rhin, le 10e chasseurs est au 3e corps, division de cavalerie du général Clerembault. Le 6 août, Napoléon III laisse le commandement de l’armée au maréchal Bazaine lequel bat en retraite sur Metz tandis les troupes allemandes contournent la capitale Lorraine par les Vosges, Lunéville, Nancy (12août). Voulant rejoindre par Verdun l’armée de Chalons, Bazaine combat l’ennemi le 16 août 1870 à Rezonville (ou Mars la Tour). Lors de cet affrontement, le régiment se distingue, par ses charges, aux côtés des 2e et 3e régiment de chasseurs. Mais la victoire n’est pas exploitée suite à la décision du maréchal Bazaine qui se replie et s'enferme dans Metz. Encerclé par les 200 000 hommes du roi de Prusse Bazaine capitule le 24 octobre 1870.
Après la défaite de Sedan, Gambetta créé l’armée de la Loire. A partir de son dépôt, des éléments du 10e régiment de chasseurs sont inclus dans des "régiments mixte de cavalerie légère" de cette armée de circonstance.
- 1871:
Le 14 mars, l’armée de la Loire est dissoute mais par décision du 10 mars 1871, le 10e chasseurs est reformé à partir du 8e régiment de cavalerie légère mixte de marche, d’un escadron du 11e de cavalerie légère mixte de marche et de cadres et hommes rentrant de captivité.
Jusqu’en 1914 le régiment se prépare à la revanche et occupe les garnisons de Moulins en 1896 puis de Sampigny et Sézanne en 1912.
La guerre 1914-1918:
- 1914-1915:
Le 1er août, le régiment est affecté à la 4e division de cavalerie, du général Abonneau, à la 3e armée où il forme avec le 12e chasseurs la 1ère brigade légère.
Dès le 1er août, il se déplace à Saint-Mihel. Suite à l’intrusion des troupes allemandes au Luxembourg, il est rattaché, le 6 août au corps de cavalerie Sordet, et participe le jour même à une mission spéciale sur la frontière du Luxembourg dans la région de Neufchâteau pour explorer le front Arlon, Longwy, Audon-le-Roman. De ce fait, la 4e division, qui est positionnée au sud Etalle, ne participe pas directement aux opérations du corps de cavalerie en Belgique.
Fin août, le 10 chasseurs est en compte, avec les 1er et 20e chasseurs, à la 7e brigade de la 1ère division de cavalerie, puis est affecté au 3e corps de cavalerie jusqu’à la dissolution de cette grande unité le 28 décembre 1916.
Durant cette période Il se distingue lors de la bataille des Flandres et celle de l’Yser du 17 octobre au 17 novembre 1914.
En 1915, déplacé en Champagne, il participe à l’offensive de septembre du 25 au 30 septembre et est engagé sur les hauteurs de la Py dans la région de Souain.
- 1916-1917:
Durant ces deux années, le régiment est employé soit au tranchées soit à d’autres activités plus en rapport avec ses missions de bases.
La 7e division de cavalerie à laquelle appartient toujours le régiment est dissoute le 23 juillet 1917, à cette date le 10e chasseurs passe au 38e corps d’armée.
- 1918-1919:
Le 30 mai 1918, durant la seconde bataille de la Marne, alors que les troupes françaises étaient refoulées sur Chaudun, le 4e escadron du régiment qui avait retrouvé ses chevaux, était employé a des missions traditionnelles de liaisons. Pour dégager un régiment d’infanterie près de Ploisy, il effectue une charge menée par le capitaine d'Avoul qui met en déroute les éléments bavarois ennemis.
En récompense de ses actions durant cette guerre, sont ajoutés à l'étendard les noms de:
"La MARNE, 1914-1918" et "CHAMPAGNE, 1915-1918"
En 1919, le 10e régiment de chasseurs à cheval est dissous suite à l’armistice signé le 11 novembre 1918.
En 1979, le 10e régiment de chasseurs renait comme régiment dérivé du 12e régiment de chasseurs à Sedan; il est en compte à la 11e division d’infanterie et sera dissous en 1984.
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