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fiche éditée le 10 avril 2011

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HISTORIQUE

du 4er Régiment de Chasseurs

(par le Lt colonel (H) Henri Azema,
d’après l’historique réalisé par le patrimoine de l’Armée de terre)

Le 4e régiment de chasseurs, formé en 1779, a pour origine les "Volontaires de Clermont Prince" créés le 7 mai 1758 par Louis de Bourbon Condé comte de Clermont. Ce prince de sang royal était l’arrière petit-fils du Grand Condé. Le nouveau régiment héritait d’un nom et d’un titre que rappelle l’actuel insigne de l’Unité.
Les volontaires de Clermont Prince sont envoyés en Allemagne dès leur formation et prennent part aux dernières batailles de la guerre de Sept Ans. La réorganisation de l’armée transforme ces volontaires en "Légion de Clermont Prince" puis de "Condé", à base d’infanterie et de cavalerie. En 1776, la cavalerie de cette légion forme quatre escadrons qui sont mutés dans les régiments de dragons de Conti, Penthièvre, Boufflers et Lorraine.
En juin 1779, en application de l’ordonnance royale du 24 janvier, les quatre escadrons de l’ancienne cavalerie de la Légion Condé se trouvent réunis à Sarreguemines pour donner naissance au "4e régiment de chasseurs".
L’existence de ce 4e régiment de Chasseurs sera brève. Il participe au dispositif des marches de l’Est, puis en 1784, à Carcassonne, il reçoit en renfort un bataillon de chasseurs et prend le nom de "Chasseurs des Cévennes".

Le 4e chasseurs de 1788:

L’ordonnance de 1788 donne pour la première fois le titre de 4e chasseurs aux chasseurs de Franche-Comté, précédemment "Durfort Dragons", dont l’origine remontait à 1675 et qui eurent un passé glorieux sous les règnes de Louis XIV et Louis XV.
L’activité du nouveau 4e chasseurs est incessante pendant la période allant de la révolution à la fin de l’Empire.
D’abord cantonné à Besançon, il prend place en 1792 dans l’avant-garde de l’armée des Alpes pour conquérir la Savoie, et en 1793, avec l’armée du Rhin, il participe aux offensives victorieuses du général Pichegru en novembre et décembre. A Gamsheim, il culbute le corps des dragons de Toscane. En 1795, le régiment défend courageusement la frontière rhénane.
L’année suivante, à l’avant-garde de l’armée du général Moreau, il passe le Rhin à Khel puis le Danube. Il bouscule l’ennemi en août à Friedberg, et le 2 octobre à Biberach, inscrit sur l’étendard le premier nom de victoire:

Biberach - 1796
Après deux années de dures campagnes, ayant perdu les deux tiers de son effectif, le 4e chasseurs rejoint en 1797 l’armée d’Italie, que commande Buonaparte. Franchissant le Tagliamento, puis les gorges du Frioul, il est en vue de Vienne lorsque les autrichiens capitulent.
Rentré en France, le 4e chasseurs prend ses quartiers à Nantes et contribue à pacifier la Vendée.

Le Consulat et l'Empire:

Dès 1799, il est à nouveau appelé sur les fronts de Hollande d’abord puis des Alpes, où il rejoint l’armée du 1er consul après Marengo pour marcher sur Vienne.
Après cette campagne victorieuse, le régiment va dans le sud de l’Italie et y demeure jusqu’en 1812 avec la difficile mission de maintenir sous l’autorité de l’Empereur, la Calabre où des bandits et des agents subversifs, à la solde de l’Angleterre, font régner la terreur et l’insécurité.
En 1812, le 4e chasseurs est au sein de l’armée du maréchal Ney, en Russie. Au soir de la bataille d’Ostrowno, son chef de corps, le colonel de Boulnois est cité à l’ordre de l’armée. Les fatigues, le froid et les privations n’entament pas l’ardeur offensive du régiment. Il brise les lignes russes par une charge endiablée sur le plateau de Valentina, au cours de laquelle le colonel Boulnois, déjà blessé, trouve la mort. Bien qu’éprouvé par ces derniers combats, le 4e chasseurs participe à la bataille de la Moskowa, et sa conduite mérite l’inscription de cette bataille sur l’étendard:

La Moskowa - 1812
Mais c’est l’heure tragique de la retraite. Le 4e chasseurs, placé à l’arrière garde du corps du maréchal Ney, brise l’étreinte ennemie et parvient à rejoindre l’armée à Kranoe. Ses débris franchissent les derniers la Berézina.
Le régiment est alors réorganisé en Saxe pour prendre part à la campagne d’Allemagne. Dans la terrible campagne de 1813, il est de tous les combats glorieux mais aussi à la retraite sur le Rhin après avoir été décimé aux meurtrières batailles de Lepzig et de Hannau.
En 1814, le régiment est versé dans la division du général Exelmans qui connaissait sa bravoure et le désignait ainsi "j’ai toutes les raisons de m’intéresser au bon et brave 4e chasseurs. La brillante conduite qu’il a tenu sous mes yeux pendant les dernières campagnes m’a laissé de ce corps la plus haute opinion". Les chasseurs vont participer aux manoeuvres audacieuses de l'Empereur et s'illustrer à Montmirail.
Après l’abdication de l’Empereur, le régiment subsiste et devient le régiment de "Monsieur le frère du Roi Louis XVIII".
Le régiment rallie l’Empereur à son retour de l’île d’Elbe et sert dans la division Domon. Il s’illustre, avant la fin de l’épopée Impériale, au combat de Cilly où, aux côtés du 9e chasseurs, il enfonce plusieurs bataillons prussiens formés en carré et fait cinq cents prisonniers.
Au retour des Bourbons, par ordonnance du 16 juillet 1815, le régiment est licencié, comme la plupart des régiments de l’Empire. Le glorieux 4e chasseurs, après une épopée de 27 ans, a vécu.

Le 4e chasseurs de 1816:

Le 4e chasseurs est reconstitué à Saint-Omer, le 21 janvier 1816, avec 4 escadrons dont un armé de lances. Il prend le nom de "Chasseurs de l’Ariège", qu’il conserve jusqu’en 1825. C’est bien un régiment nouveau dont la monarchie s’efforce de faire disparaitre les traditions de ses prédécesseurs.
Il évolue de garnison en garnison de la Champagne au Languedoc, où il se transforme en régiment à six escadrons. Il se signale pendant la guerre d’Espagne au sein de la division Loverdo. Traversant la péninsule ibérique jusqu’à Cadix, il exécute de vigoureuses actions à Lérida, à Campello de Arnas, et un charge téméraire à Jaen.
Rentré en France en 1824 avec l’armée du duc d’Angoulême le régiment va rester dans les garnisons de l’Est. L’ordonnance du 19 février 1831 le transforme en 4e régiment de lanciers.

Le 4e chasseurs de 1831:

La même ordonnance donne le numéro "4" de l’arme au 9e chasseurs.
Le nouveau régiment hérite des traditions anciennes et glorieuses de ses ancêtres, les Volontaires des Flandres et du Hainaut qui, après avoir pris part à la guerre de Sept Ans, avaient formé la Légion de Lorraine et s’illustrèrent pendant la campagne de Corse en 1769.
La cavalerie de cette Légion était devenue, en 1779, le 3e régiment de chasseurs. Il formera, en 1788 le 9e régiment de chasseurs , frère du 4e chasseurs né le même jour que lui. Ensemble ils participeront à toutes les campagnes de la Révolution, dans l’armée du Rhin, du Consulat et de l’Empire, et s’y couvriront de gloire.
Dans la pure tradition de la cavalerie légère le 4e chasseurs de 1831 se veut, entreprenant, hardi et parfois téméraire.
Deux de ses escadrons quittent la garnison de Vienne en 1839 pour combattre en Algérie avec le 3e régiment de chasseurs d’Afrique au sein de la 1ère division que commande le duc d’Orléans. Ils se signalent dans la lutte contre l’Emir Abdelkader aux combats d’El- Affroun et du col de Moluzoula donnant accès à Médéa. De juillet 1855 à 1859, c’est l’ensemble du régiment qui participe aux opérations en Kabylie.
Cependant, c’est au cours de la campagne d’Italie que le régiment va donner le meilleur de lui-même. Sous les ordres du maréchal de Mac-Mahon, les chasseurs forcent l’admiration de tous par leur audace agressive et par leur solidité. Ils inscrivent sur l’étendard les noms des batailles les plus glorieuses du second Empire:

Magenta - 1859 et Soférino - 1859
Le régiment revient alors en Algérie, mais cette fois dans le Sud, que ses colonnes vont parcourir pour établir, de 1864 à 1868, la suprématie française.
Le 23 juillet 1870 le 4e chasseurs est en position à Saint-Avold. Un escadron participe à l’opération de Sarrebruck, puis le régiment se bat vaillamment à Forbach, avant de retraiter jusqu’à la Loire. Dans l’armée du général d’Aurelle de Paladines, bien que très éprouvé, il protège avec cœur la retraite du 17 corps sur Vendome.
Le 4e chasseurs va alors connaître la vie paisible des garnisons de Marseille puis d’Epinal jusqu’à la guerre 1914.

La Grande Guerre 1914-1918:

Pendant cette période, le régiment commandé par le colonel Caffaro est sans interruption régiment de reconnaissance du 21e corps d'armée. Les escadrons sont détachés dans les divisions d’infanterie. Chacun à son histoire particulière qui est celle de la division qui l’emploie. Nombreuses sont les citations qui valent finalement à l’étendard de recevoir les noms glorieux de:

L'Artois - 1915 et L'Aisne - 1918
Texte de la citation signée du lieutenant-colonel de Bonnefoy
"Chasseurs du 4e,
Vous avez le droit d’être fier du rôle joué par votre régiment pendant la Grande Guerre.
Chaque fois qu’un cavalier allemand s’est trouvé devant vous, vous lui avez imposé votre volonté.
Chaque fois qu’on fait appel à votre dévouement, vous avez répondu avec un magnifique élan, apportant à toutes les valeureuses troupes du 21e C.A. le plus généreux concours.
Tour à tour cavaliers, fantassins, pionniers, artilleur, coureurs, téléphonistes, observateurs et de nouveau cavaliers pour l’ardente poursuite, vous avez payé partout où la lutte était la plus vive, toujours prêt à tout en faisant honneur à votre arme.
Vos anciens vous avaient légué, avec leur glorieux étendard, leur vaillance de cavaliers et leur généreux patriotisme.
Aux noms illustres de Biberach, La Moscowa, Magenta, Marengo, Solferino vous avez ajouté les noms éclatants de tous les champs de bataille de le Grande Guerre.
A votre tour, vous pourrez léguer avec fierté à vos successeurs cet étendard encore grandi par vos succès."
Le Lieutenant-colonel de Bonnefoy.
1921 marque la fin des activités à cheval du 4e régiment de chasseurs.

Le 4e régiment d’automitrailleuses:

Au cours de l’hiver 39-40, reconstituant les grandes unités de cavalerie en prévision de la campagne d’été, le commandement redonne vie au 4e régiment de chasseurs le 1er janvier 1940 avec l'appellation de "4e régiment d’automitrailleuses"(RAM).
Le 4e RAM, que commande le lieutenant-colonel Grevy, est le régiment de la 14e brigade légère motorisée qui appartient à la 4e division légère de cavalerie. Il s’instruit et se prépare au combat dans le région de Frelon (Nord). Lorsque l’armée allemande envahit la Belgique, le régiment remplit magnifiquement sa mission de découverte en fonçant sur la Meuse qu’il atteint le 10 mai puis qu’il dépasse largement. Cependant le déferlement des corps cuirassiers allemands appuyés par des escadres de "stuckas" est irrésistible. Le 4e régiment d’automitrailleuses, combattant méthodiquement et sans interruption pendant dix jours, couvre la retraite des grandes unités vers la Somme.
Le 14 mai le chef d’escadrons Chapel prend le commandement du régiment, le colonel Grevy étant appelé à d’autres fonctions. Le 15 mai, le 4e RAM dégage deux régiments de dragons et le 18, il enlève le seul pont intact sur l’Escault.
Mais les combats ont bien réduits le potentiel du 4e RAM qui se retrouve à Libours pour se restructurer avec seulement six automitrailleuses et quelques motos. Il passe alors à la 7e division légère mécanique.
Du 25 mai au 25 juin il combat en Champagne, en Bourgogne et au sud de la Loire.
Pour conter sa tragique et magnifique histoire, il suffit de se reporter au jugement du général de Lattre de Tassigny:
"Comment se sont battus les cavaliers du 4e régiment d’automitrailleuses et tous ceux du "Groupement Grevy", je l’ai vu au cours des journées de juin 1940, j’ai souffert avec eux lorsque mêlés aux rang des fantassins et chasseurs de ma chère d 14e division, ils ont rivalisé avec eux de la volonté de "ne pas subir". Je les ai admirés à Saint- Martin-l’Heureux, à Saint-Spouplet, à Saint-Hilaire-au-Temple, lorsqu’ils se sacrifièrent dans un lutte à un contre dix; ils ont tenu tête pendant quarante huit heures à deux panzers-divisions. Ancien dragons moi-même ils m’ont rempli de fierté, lorsque, le 12 juin, harassés de fatigue et réduits au quart de leurs effectifs, leur demandant de faire "encore un effort en cavalier", ils se sont conduits en héros. Et j’ai pleuré avec eux, quand, débordés de toutes parts est cernés sur nos arrières, ils nous fallut abandonner ces plaines de Champagne où tant des nôtres étaient tombés."
Vient l’armistice, les pertes du 4e RAM en 2 mois sont d’une intensité rarement égalée: 795 tués dont 29 officiers.
Le 10 juillet 1940 le 4e RAM devient à nouveau le 4e régiment de chasseurs, qui est lui-même dissous à la fin du même mois.

Le 4e Chasseurs de 1954:

Le 1er juillet 1954 le 4e chasseurs est reformé comme régiment de reconnaissance de la 14e division d’Infanterie, alors que la conférence de Genève menace de transformer en guerre totale la campagne d’Indochine.
Le régiment renaît à Reutlingen, en Forêt-Noire, aux ordres du colonel Gribus. Il est à deux escadrons d’AM M8 et un escadron de chars M 24. Le matériel et la majeure partie des cadres proviennent du 12e dragons.
Mais la 14e division d’infanterie initialement prévue pour être employée en Indochine reçoit l’ordre de partir pour la Tunisie, où éclate la révolte.

La Tunisie - juillet 1954 - mai 1955:

Le régiment débarque à Tunis le 22 juillet, le 29 il est en cantonnement dans la région de Bou-Ficha où il est inspecté par le général Blanc chef d’Etat-major des Armées.
Le régiment stationne ensuite dans la région de Kairouan puis va s’installer à Sousse. Prêts pour les opérations de maintien de l’ordre, ses escadrons mènent jusqu’à fin novembre une série d’actions causant le désarroi chez l’adversaire, acculé à la réédition. Le 26 novembre deux cents armes de guerre sont remises, deux cent trente rebelles se rendent et reçoivent l’attestation d’amnistie.
Ce succès classe le 4e chasseurs parmi les plus valeureux. Aussi le commandement décide de donner une importance exceptionnelle à la cérémonie de remise de l’étendard. Au cours d’une prise d’arme grandiose tenue le 5 janvier 1955 sur le front de mer de Sousse où sont alignés avec le régiment, le 4e régiment de spahis tunisiens, le 4e régiment de tirailleurs tunisiens et des élément des unités de la 14e D.I., en présence de personnalités du Gouvernement, le général de La Tour résidant général de France en Tunisie remet l’étendard au colonel Gribus.
Le régiment participe ensuite avec passion à reconstruire la paix. Il ouvre des piste, reconstruit des Bordjs et aussi en février lutte contre les sauterelles, fléau aussi nuisible à l’économie du pays que l’a été la rébellion.
Le régiment qui n’est plus qu’à deux escadrons, le 2e escadron de chars ayant été dissous le 1er avril, reçoit l’ordre de faire mouvement sur l’Algérie pour participer avec la 14e division d’infanterie à de nouvelles missions de maintien de l’ordre.

L’Algérie - mai 1955 à février 1963:

Le régiment quitte la Tunisie et, ouvrant la marche au gros de la division, il franchit la frontière algéro-tunisienne le 22 mai 1955.
Stationné au sud-ouest de Constantine dans les garnisons de Châteaudun-du-Rhumel, Ain-M’Lila et Oued-Athmenia, le 4e chasseurs, constitué maintenant de deux escadrons d’AM M8, deux escadrons de chars M 24, d' un escadron porté et un E.C.S. traque les bandes rebelles et participe à la pacification de la région de Constantine. Il œuvre avec opiniâtreté de mai 1955 à janvier 1960 à l’accomplissement de cette mission.
En janvier 1960, lorsque le régiment quitte le secteur de Châteaudun-du-Rhumel (perdant l’escadron porté au profit du 9e régiment de spahis algériens), l’ordre du jour du général commandant la 4e D.I. fera le bilan de l’activité de la division: 1500 rebelles mis hors de combat, 1000 armes récupérées.
Engagé sur la barrage édifié le long de la frontière tunisienne le 4e chasseurs assure l’imperméabilité de cette réalisation d’abord au nord dans la région de Lamy puis au sud, dans le secteur de Tébessa région du Kouif.
En juillet 1962, regroupé dans la région de Tébessa puis de Morsott, il couvre le redéploiement des troupes françaises dans l’Est du Constantinois. En octobre 1962 il rejoint la zone côtière de la Calle à Philippeville.
Le 16 février 1963 le régiment quitte l’Algérie où 6 officiers 11 sous-officiers et 49 hommes sont morts pour la France et va rejoindre, à La valbonne, la 27e brigade alpine dont il devient le régiment de reconnaissance.

La Valbonne en 1963:

Le régiment s’installe dan un quartier qui reçoit le nom de " Maréchal des logis de Langlade " en souvenir d’un jeune sous-officier tombé dans ses rangs en Algérie.
Le 30 avril 1970, une décision ministérielle stipule que "les régiments de chasseurs auront en dépôt les étendards des régiments de Chasseurs d’Afrique du même rang". C’est ainsi que le 4e régiment de chasseurs conserve l’étendard et les traditions du 4e régiment de chasseurs d’Afrique et porte, depuis 1973, la fouragére au couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Le 1er août 1976, la 27e brigade alpine et la 17 redonnent naissance à une nouvelle 27e division alpine. C'est désormais au sein de cette division que le 4e régiment de chasseurs va remplir ses missions.
Spécialement équipé et entrainé à la pratique de la montagne, il est doté d’AML et ses activités débordantes entraînent ses actions d’entraînement dans les Alpes, le Jura, le Massif central où il y cultive le goût de l’effort, de l’initiative et de l’audace.

Gap depuis 1983:

En 1983, le 4e régiment de chasseurs s’installe à Gap dans un des quartiers des plus moderne d’Europe qui reçoit le nom de quartier général Guillaume.
Servant au sein de la 27e division alpine il participe aux opérations extérieures confiées, à tour de rôle, aux divisions dans le cadre des mandats de la F.I.N.U.L.
En 1994 le 4e régiment de chasseurs devient le régiment d'active de la circonscription de Marseille. Il compte deux escadrons blindés , deux unité portées et une compagnie génie capables d’intervenir dans la région P.A.C.A.. Il conserve toutefois sa spécificité montagne et continue à s’instruire été comme hiver dans la tradition du régiment de Clermont Prince.
La réforme de 1996 préserve le régiment dans sa garnison de Gap. Il est doté de matériel dont le détail figure sur la page initiale de présentation du régiment .



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