D’ordre de Louis XIV, le 14 septembre 1651, Louis de Crevant, marquis d’Humières lève le 22e régiment à cheval sous le nom de « Conti Cavalerie » qui, pendant trois siècles va se manifester de façon héroïque sur de nombreux champs de bataille.
A peine formé le régiment d’Humière est à l’Armée de Condé en Franche-Conté (1665), en Hollande avec Turenne (1667).
Prenant successivement les noms de ses Mestres de Camp, le Régiment de Villeroy combat en Alsace, à Malpaquet et en Espagne.
En 1788, lorsque les chasseurs se séparent des dragons, qu’ils accompagnaient jusque là, il devient "Chasseurs d’Alsace".
Le régiment reconstitué à Moulins porte successivement le nom des "Chasseurs de l’Allier", puis celui de son colonel honoraire, le duc de Nemour.
De 1830 à 1914:Reconstitué le 16 mars 1945, il quitte la France pour l’Indochine le 7 décembre 1945. Il est aussitôt engagé en Cochinchine mais ce sera au
Tonkin, où il arrive le 5 août 1946 que le 1er chasseurs ouvrira les pages glorieuses de sa campagne d’Indochine.
Dans le cadre du "Groupement Blindé du Tonkin", il participe à tous les combats. Sa brillante intervention à Hanoï le 19 décembre 1946 vaut à
son étendard de recevoir le 29 avril 1947 la Croix de Guerre des T.O.E. avec palme.
Il se signale aussi à Langson, Cao-Bang, Nam-Dinh, Hoa-Binh et Ninih-Binh ou il perdra plusieurs officiers dont lelieutenant de Lattre.
En 1954 à Dien-ben-Phu, le 1er chasseurs à l’honneur d’y représenter la cavalerie blindée et l’escadron M 24 du capitaine Hervouet
y est aérotransporté. Cet escadron, au prix de lourdes pertes, ajoutera une nouvelle page de gloire à l’histoire de la cavalerie.
En juin, suite à l’évacuation de la zone Sud, c’est le 1er chasseurs qui doit assurer la couverture du mouvement de repli.Le 29 juin
à Bich-Dao une puissante embuscade contrarie l’une de ces missions et est à l’origine de l’opération "Auvergne". Elle vaudra au 1er
chasseurs une quatrième palme à la Croix de Guerre des T.O.E. et plus tard la fourragère aux couleurs de la médaille militaire.
A la liste déjà longue des glorieuses batailles inscrites à son étendard, le 1er régiment de chasseurs va pouvoir ajouter
Le 1er régiment de chasseurs est reconstitué à pied en Algérie le 1er septembre 1956. Il est implanté dans le
secteur d’Ain-Sefra (Groupement Sud Oranais, 13e D.I.).
Plusieurs fois réorganisé en fonction des missions qui lui sont confiées, il a successivement la responsabilité des secteurs de Mekter et
Sfissifa. Il prend une part active aux opérations de maintien de l’ordre, assure la surveillance du barrage sur la frontière Algéro-Marocaine
et obtient de brillants résultats dans la pacification.
C’est à Sfissifa, dans le Sud Oranais que les chasseurs apprendront la signature du "Cessez-le-feu".
Rattaché à la 4e D.I., il s’installe dans la région de Perregaux et retrouve alors avec une légitime satisfaction sa structure de
régiment de cavalerie légère blindée et reçoit en dotation des auto-mitailleuses "Ferret".
Les opérations d'Algérie permettront d'inscrire à l'étendard l'inscription:
Après quinze ans de campagne outre-mer, le 1er chasseurs rentre en France le 6 avril 1964 et vient tenir garnison à Montbélliard
au quartier Pajol.
En juillet 1969, il se rapproche du P.C. de la 6e brigade (Strasbourg) dont il fait partie et va prendre garnison à Phalsbourg en
Moselle. Il troque à cette occasion ses AML Panhard, qu’il avait reçu en dotation à son arrivée en métropole, contre des chars AMX 13.
En 1974, le 1er régiment de chasseurs est une nouvelle fois dissous.
On le retrouve en 1998 à Verdun sous l’appellation de 1er /2e régiment de chasseurs dont il constitue l'un des
deux G.E avec le 2e chasseurs.
La restructuration de l'Armée de Terre redonne en 2009 au GE 1 du 1- 2e régiment de chasseurs l'appellation de 1er
régiment de chasseurs.
Haut de page