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 | 14 mai 1852 27 août 1928 |  |
Marie, Emile Fayolle est né le 14 mai 1852 au Puy-en-Velay (Haute-Loire). Il est le fils de Jean-Pierre, Auguste Fayolle et de Marie, Rosine Badiou.
Après de bonne études secondaires, Marie, Emile Fayolle s'engage au 3e régiment du génie le 27 février 1873, puis est admis au concours de polytechnique qu'il intègre la même année, classé 122e sur 242 élèves. Il sort de l'Ecole en 1875 avec le classement de 42e sur 121 et choisit de servir dans l'artillerie.
Après avoir assumé divers commandements, il est affecté en 1897 à l'Ecole de Guerre où il enseigne la tactique appliquée d’artillerie.
Promu général de brigade le 31 décembre 1910, il a soixante deux ans lorsqu'il est mis en deuxième section des officiers généraux en 1914.
En août 1914, après la déclaration de guerre, le général Fayolle est rappelé au service actif et placé à la tête de la 70e division d'infanterie.
Le limogeage de nombreux généraux par le commandant en chef, Joseph Joffre, va favoriser la carrière de Fayolle qui est nommé général de division à titre temporaire le 14 mai 1915, puis à titre définitif le 25 mars 1916.
Après avoir commandé un corps d'armée en février 1916, il commande successivement la 6e puis la 4e armée. A ce poste et malgré le peu de succès obtenu par les offensives qu'il mène dans la Somme au cours de l'été 1916, le général Fayolle conservera son commandement lors du remplacement de Joffre par Nivelle.
Transféré à la tête de la 1ère armée au début de 1917, le général Fayolle va poursuivre son ascension lors du limogeage de Nivelle et de son remplacement par Pétain. Ayant la même formation que le nouveau commandant en chef et comprenant l'importance de l'artillerie dans les combats; il se voit confier le commandement du groupe d'armées du Centre.
Le 16 novembre 1917, après le désastre de Caporetto, le général Fayolle est nommé commandant supérieur des troupes françaises en Italie et y est envoyé à la tête de six divisions pour renforcer le front italien.
Rappelé en France, il commande en mars 1917 le groupe d’armées de réserve constitué de 55 divisions. Ces unités vont jouer un rôle important lors de la grande attaque allemande de mars 1918.
Après avoir été victorieux lors de la seconde bataille de la Marne, le groupe d’armées de Fayolle est au centre du front lors de l’offensive alliée de l’automne 1918. Au terme de l'offensive française, les groupes d'armées de Fayolle et de Mangin seront les premiers à atteindre Mayence et la rive gauche du Rhin. Le général Mangin sera le gouverneur général des forces d'occupation de la Rhénanie après l'armistice signé par les allemands.
En 1920, le général Fayolle est nommé au Conseil supérieur de la guerre, et de 1921 à 1924 il exerce les fonctions d'inspecteur général de l'aéronautique.
Elevé à la dignité de maréchal de France le 19 février 1921, il est chargé d'une mission au Canada pour exprimer gratitude de la France pour son aide durant la guerre et remet au gouvernement de ce pays un buste en bronze d'Auguste Rodin baptisé symboliquement "La France".
Le maréchal Fayolle décède à Paris le 27 août 1928.
Sur la proposition de monsieur Painlevé, ministre de la guerre, le gouvernement décide de faire au maréchal Fayolle des obsèques nationales. Le Maréchal est Inhumé aux invalides, sa dépouille mortelle repose sous la huitième arcade du tombeau des gouverneurs.
Durant la Guerre, le général Fayolle avait tenu un journal qui a été publié par les éditions Plon en 1964, sous le titre de "Cahiers secrets de la Grande Guerre".
Une statue à son effigie est érigée place Vauban à Paris.
Un bâtiment de l'École Polytechnique à Palaiseau porte son nom.
