1er escadron | 2er escadron | 3e escadron | 4e escadron | 5e escadron |
11e escadron | E.C.L. | OPEX | Patrouilles | Brevets |
Le 2e régiment de hussards, stationné au quartier DE SONIS à Orléans, est dissout le 30 juin 1979.
Il est recréé le 1er juillet 1979 à Sourdun par changement de numéro avec le 9e hussards.
Il devient ainsi Régiment de Reconnaissance du 3e corps d’armée.
D’abord équipé d’EBR, il sera doté au début des années 1980 de l’AMX 10 RC qu’il aura d’ailleurs expérimenté. Ses
structures seront celles d’un RCLB/CA, 3 escadrons sur AMX 10 RC, 1 escadron anti-char sur VAB HOT, 1 escadron
d’instruction et 1 escadron de commandement et services.
En 1993 il reverse ses VAB HOT au profit du RICM, pour prendre les VLTT P4 MILAN du 3e escadron du
8e hussards dissout.
Un 5e escadron voit le jour en 1994, avec 12 AMX 10 RC du 5e chasseurs de Périgueux. En
1996, la dissolution du 3e corps d’armée, le rattache à la 10e division blindée, mais cette
date marque également une mutation dans son organisation interne: il va devenir Régiment Blindé de Recherche du
Renseignement. Ses structures ne cesseront d'évoluer pour se stabiliser en 2002. Elles s’appuient sur 4 escadrons
de recherche,1 escadron de commandement et logistique,1 escadron de réserve et 1 escadron d’administration et
services. Il reversera progressivement ses AMX 10 RC pour être équipé en VBL, motos et divers matériels
d’investigations et de recherches du renseignement.
Régiment de la Brigade Renseignement depuis 1998, il a une structure et une mission unique dans l’armée. Il est en
constante évolution de par sa nouvelle mission qui est la recherche du renseignement.
En 1795, par un froid glacial, l’Armée du Nord entre en Hollande. Pichegru lance ses hussards en avant-garde.
Un escadron du 8e s’empare de la flotte Batave prise par les glaces, entre le Helder et les côtes de
l’ile du Texel. Le 8e est dissous en 1815, cet escadron est versé au 2e hussards dont le
1e escadron prend "Le Texel" comme nom de tradition.
En 1990 l’escadron fait réaliser son insigne. Ecu hongrois de couleur bleu foncé pour le 1er escadron
ayant en son centre un AMX10 RC en franchissement amphibie, un vaisseau pris dans les glaces, Le Texel 1795 pour
symboliser la tradition. Il est surmonté d’une hongroise sur les couleurs bleu ciel, et bure, couleurs de
tradition du 2e.
Insigne produit par Delsart (fig.1). Il existe une version bas argent de chez Delsart.
Suite à son intégration dans la brigade renseignement et à son changement de matériel, un nouvel insigne voit le
jour en 2001. Il est semblable au précédent, le bleu de fond est plus foncé. Un grand duc remplace l’AMX 10 RC
symbolisant le renseignement. Insigne produit par Arthus Bertrand (fig.2).
En 2003, un nouveau modèle voit le jour. C’est la reprise du modèle précédent. D’une taille plus réduite, le fond
est devenu noir. Il est surmonté du grand duc, brevet de reconnaissance blindée propre au régiment.
Il est produit par Arthus Bertrand (fig.3).
Fig.1![]() | Fig.2![]() | Fig.3![]() |
Le 23 septembre 1845, le 2e escadron appuie le 8e bataillon de chasseurs. Il se heurte,
devant le Marabout de Sidi Brahim, à 6000 arabes. Une défense héroïque inflige de lourdes pertes à l’ennemi mais
seuls 4 hussards survivront. C’est en raison de ce fait d'armes que le 2e escadron porte ce nom.
En 1983, les premiers AMX 10 RC sont versés au 21e RIMA pour l’expérimentation tactique. L’insigne du
2e escadron est créé en 1988. De forme pentagonal (rappelant le 4e escadron du 21e
RIMa). On trouve à la base Sidi Brahim et un 2 sur fond rouge (couleur de l’escadron), sous un AMX 10 RC,
en relief, posé sur un Marabout blanc daté 1845 et surmonté d’une hongroise. Il est bordé d’un trait bleu ciel
à gauche et bure à droite (couleurs de tradition du régiment). Il existe des exemplaires ayant une bordure noire
au lieu de bure, c’est une erreur.
Cet insigne est produit par Delsart (fig.4), il existe en bas argent.
Les années 2000 voient la création d’un nouvel insigne pour symboliser la mission de recherche. Le fond rouge est
maintenu. Un grand duc, tient dans ses pattes, le Marabout avec une hongroise et le chiffre 2. Cet ensemble est
en relief. A la base, on retrouve Sidi Brahim 1845. La bordure est bleu ciel et bure.
L’insigne est produit par Arthus Bertrand (fig.5).
Fig.4![]() | Fig.5![]() |
Le 2 juillet 1918, le 3e escadron reprend le Bois de l’Arrière Cour et bloque définitivement l’avancée
allemande. Réduit à 30 hommes et commandé par un brigadier, il récupère 2 mitrailleuses et fait 25 prisonniers.
Le 3e escadron porte depuis ce nom fameux.
En 1988 le 3e escadron alors escadron anti-char sur VAB HOT fait réaliser son insigne. Dans un écu de
fantaisie à fond vert, couleurs de l’escadron, un missile orné du chiffre 3 vert allant vers la gauche traverse
une rondache à bordure rouge sur laquelle est inscrit le nom de l’escadron et 2e Hussards; au bas la
croix de guerre 14-18 gagnée par l’escadron. Un sabre courbe traverse l’ensemble, une hongroise et le sigle EAC
complètent la composition.
L’insigne est produit par Delsart (fig.6). Il existe en bas argent.
En 1993 avec le changement de matériel hérité du régiment frère, le 8e hussards, un nouvel insigne voit
le jour en s’inspirant du premier et en renversant le missile qui représente un MILAN 2 partant vers la droite;
l'inscription EAC disparait.
L’insigne est sans marque de fabricant (fig.7).
En 1999 avec les changements de structures l’escadron réalise un nouvel insigne. De même forme que la précédent
avec un grand duc en relief, tenant une hongroise; au sommet la croix de guerre et le chiffre 3; en bas le nom
de l’escadron .
L’insigne est produit par Arthus Bertrand (fig.8). Il existe en bas argent.
En 2005 le peloton de recherche nautique qui est au 3e escadron fait réaliser un insigne métallique
(fig.9) et un en tissus (fig.9bis); le motif reprend les hiboux de la recherche ainsi que les brochets et le
parachute (les plongeurs sont tous brevetés TAP), le glaive symbolise l’action offensive.
Linsigne métallique est produit par Arthus Bertrand et est marqué au dos PRN /2RH .
Fig.6![]() | Fig.7![]() | Fig.8![]() | Fig.9![]() | Fig.9bis![]() |
Engagé le 7 août 1914 en Belgique à Stokem, le 4e escadron charge un escadron allemand du 7e
chasseurs de Trèves qui est mis hors de combat en quelques minutes.Le 4e escadron y a gagné son
nom.
L’insigne du 4e escadron, commandé en octobre 1987, a été livré en décembre de la même année. Dessiné
par le maréchal des logis B. Borro, aidé par le hussard Montereau, il présente une forme de sabretache à fond bleu
ciel couleurs du 4 sur laquelle est posé un AMX 10 RC en relief avec en fond un cavalier chargeant; Stockem et
1914 complètent le tout. Une hongroise au sommet et le filet de bordure de couleurs bure rappellent le régiment.
L’insigne est produit par Delsart (fig.10). Une série de 100 exemplaires en bas argent dont 50 numérotés, a été
réalisée.
Avec l’intégration à la brigade renseignement un nouvel insigne voit le jour. Une hongroise d’argent tenu par un
hibou en vol et au centre un un chiffre 4 bleu ciel.
L’insigne est produit par Arthus Bertrand (fig.11).
Fig.10![]() | Fig.11![]() |
Le 16 avril 1859, durant la bataille de SOLFERINO, les fantassins du général VINOY connaissent une situation
difficile face aux autrichiens. Les Chamborants chargent avec succès l’ennemi posté dans le bois de la Ferme de
Casa-Nova.
A la création du 5e escadron en 1996, un insigne voit le jour en 1997. De forme d’une sabretache avec
une hongroise et le chiffre 5 au sommet, au centre sur un fond mauve aux couleurs de l’escadron une tête de
hussards du second empire (souvenir de Solférino) avec la silhouette d’un AMX 10 RC. La bordure bleu ciel et
bure avec le nom de l’escadron.
L’insigne est réalisé par Arthus Bertrand (fig.12)
En 1999 suite à la création des escadrons de réserve et aux changements internes au régiment, un nouvel insigne
voit le jour. Semblable au précédent le fond de l’insigne est jaune, couleur des 5e escadrons et le
blindé est supprimé.
L’insigne est produit par Arthus Bertrand (fig.13).
En 2006 l’escadron réalise un nouvel insigne à l’instar des autres escadrons qui ont tous adopté le grand duc
(brigade de renseignement). Sur fond de soleil en mémoire de Louis XIV (à l’origine des premiers régiments de
hussards), un milan tient dans ses serres une sabretache de couleurs jaune avec la tête de hussard, au sommet
la hongroise, avec en son centre, un 5 également jaune.
L’insigne est produit par Arthus Bertrand et porte au dos 1849-1994 (fig.14).
Fig.12![]() | Fig.13![]() | Fig.14
![]() |
Le 18 février 1814, la brigade de Coetlosquet, composée de jeunes recrues sachant à peine tenir à cheval, reçoit
la mission de s’emparer du pont de Montereau. Le capitaine Ducis à la tête de 50 hommes prend 2 canons et fait
300 prisonniers. C’est à ce fait d’armes que l’escadron doit son nom.
Dans les années 90, l’escadron d’instruction fait réaliser son insigne. En forme de sabretache avec au sommet une
hongroise, l’insigne reprend les armes de Chamborant; le nom de Montereau est inscrit dans un fond bure.
L’insigne est produit par Delsart (fig.15). Il existe en bas argent.
En 1994 les escadrons d’instruction prennent le nom d’Escadron de Défense et d’Instruction. Il faudra attendre
1996 pour le nouvel insigne de l’EDI. Toujours en forme de sabretache avec une hongroise au sommet, il reprend
le motif des étendards de l’empire avec le nom de l’escadron.
L’insigne est produit par Arthus Bertrand (fig.16), une version luxe est réalisé en 1998 pour le 184e
anniversaire de la bataille de Montereau, il porte au dos 18 février 1814. Il est translucide.
Actuellement l’EDI qui est devenu Escadron d’Administration et Services (EAS) porte le même insigne.
Fig15![]() | Fig.16![]() |
C’est le nom porté par l’ECS puis l’ECL en mémoire de la devise de la famille du marquis de Chamborant, qui a
commandé le régiment de 1761 à 1791.
Au début des années 90 l’ECS se dote d'un insigne: une rondache avec une bordure bleue ciel et bure avec
l’inscription Escadron de Commandement et Services, Chamborant-Houzards. Sur un fond, de couleur jaune
(pour l’ECS), est posée en relief, une hongroise soutenant une banderole avec la devise de l’escadron sous
laquelle se trouve une sabretache bleu ciel et bure avec le chiffre 2.
L’insigne est produit par Delsart (fig.17), puis par Drago (fig.17bis), qui a réalisé également un modèle en
bas argent.
Lors d’une livraison en 1990, 4 insignes présentaient une erreur de fabrication. La hongroise et la banderole
portant la devise se trouvaient inversées (fig.17ter).
Dans les années 90-94, les ECS prennent le nom d'Escadron de Commandement et Logistique (ECL). Un nouvel insigne
voit le jour. L’ancien modèle est repris, la couleur de fond devient blanche à gauche et grise à droite. La
bordure est toujours bleu ciel et bure.
L’insigne est produit par Drago (fig.18) avec un tirage prestige en bas argent translucide.
En 2004 la mode du grand duc séduit. C’est donc un nouvel insigne qui voit le jour. Dans les pattes d’un grand
duc se trouve une réduction de l’insigne de l’ECL.
Ce dernier est produit par Arthus Bertrand (fig.19).
Dans les années 85-86, le trompette-major Conrad fait réaliser un insigne pour la fanfare du régiment. Il
représente une sabretache surmontée d’une hongroise, la silhouette d’un trompette à cheval en tenue Empire au
galop sur un fond doré, bordé des couleurs du régiment.
Il est réalisé par Delsart (fig.20).
Fig.17![]() | Fig.17bis![]() |
Fig.17ter![]() |
Fig.18![]() |
Fig.19![]() | Fig.20![]() |
En 1990 le capitaine Denicolas commandant le 4e escadron qui avait formé un escadron de volontaire
pour participer à l’opération "Tempête du désert" aura la désillusion de ne pas partir, malgré les excellents
résultats à tous les contrôles opérationnels car son personnel était des appelés du contingent. Il lui faudra
attendre octobre 1991 pour connaître l’aventure pour 4 mois en Guyane en tant que compagnie tournante au sein du
3e R.E.I.à Kourou.
Un insigne souvenir sera commandé en octobre 1991 et livré en décembre (300 exemplaires). Il sera distribué au
personnel de l’escadron le soir de Noël. Dessiné par l’adjudant B.Borro qui conservera le cavalier de l’insigne
de l’escadron sur une carte verte de la Guyane et remplacera l’AMX 10.RC par le toucan pris dans les armoiries
de la ville de kourou.
L’insigne est produit par Delsart (fig.21). Une série de 50 exemplaires numérotés, en bas argent, a été réalisée
pour les officiers, sous-officiers et EVAT.
Fig.22![]() | Fig.23![]() | Fig.24
![]() |
L’insigne, en tissu, basse visibilité destiné aux membres des patrouilles de recherche, représente une tête de
grand duc avec au sommet, dans un triangle foncé, les lettres PRP et une étoile et en bas 2e RH.
Au régiment, cet insigne est appelé le PNP, mais personne ne le porte (Fig.27).
Brevet Régiment Blindé de Recherche du Renseignement (RBRR) Attribué à l'ensemble des militaires du régiment. Hibou aux ailes déployées, tenant dans ses serres le globe terrestre, le tout d'argent. ![]() |
Brevet Observateur Identique au RBRR avec une étoile de bronze au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet Adjoint au Chef de Patrouille Identique au RBRR avec une étoile d'argent au centre du globe terrestre ![]() |
Brevet Chef de Patrouille Identique au RBRR avec une étoile d'or au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet Transmetteur Identique au RBRR avec une petite étoile de bronze en chef de deux éclairs du même, au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet Adjoint au Chef de Station Identique au RBRR avec une petite étoile d'argent en chef de deux éclairs du même, au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet Chef de Station Identique au RBRR avec une petite étoile d'or en chef de deux éclairs du même, au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet Détachement de Liaison (commandement) Identique au RBRR avec une petite étoile émaillée noire, au centre du globe terrestre. ![]() |
Brevet d'Honneur Attribué à certains officiers supérieurs du régiment. Identique au RBRR avec trois petites étoiles émaillées bleue, blanche et rouge, en pointe du globe terrestre. ![]() |