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retour dossier OPEXFiche modifiée le 16 janvier 2013
OPERATIONS EXTERIEURES
DU 2e REGIMENT DE DRAGONS
(par Michel Loyauté)
Sommaire:
OPERATION EPERVIER
L'opération épervier a été déclenchée au Tchad début février 1986 à l'initiative de la France après le franchissement du 16e
parallèle par les forces lybiennes. Elle succède à l'opération "Manta" qui en 1983-84 avait été déclenchée pour les mêmes raisons.
Dans le cadre des Eléments Français au Tchad (EFT) le groupement terre de la force Epervier, basé à D'jamena, comprend 1 Etat-major Tactique (EMT) - 1 compagnie de combat - 1 escadron blindé - 1 détachement de mortiers - 1 détachement au poste de Foya (plus au Nord).
| N° Mission | Dates | Commandement | Participation ABC |
|---|
| Epervier | oct.2001
fev.2002 | RMT
(Noyon)
 | 2e RD
esc blindé EMT
(pas d'insigne)
+ P4/1/GE-12RC |
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OPERATION PAMIR
Nom donné à la mission militaire des forces françaises chargée de mener, pour la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) sous
mandat de l'OTAN, des patrouilles de sécurisation.
Les forces françaises sont constituées par un BATaillon interarmes FRAnçais (BATFRA), numéroté en fonction du mandat en cours des forces
internationales et placé à tour de rôle sous le commandement d'un régiment d'active de l'armée de terre.
| N° Mission | Dates | Commandement | Participation ABC |
|---|
| BATFRA - N4 | janv.2003
avr.2003 | 2°RD
(Fontevraud)
 | 2/2°RD
(ERI)
(Pas d'insigne) |
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OPERATION LICORNE:
Nom donné à la participation des forces armées françaises, sous commandement français, au maintien de la paix en Côte d'Ivoire. Elle est distincte
mais complémentaire de l'opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Les forces françaises sont regroupées sur la base d'Abidjan aux ordres d'un officier général (COMMANFOR). Elles sont formées de Groupements Tactiques Inter Armes (G.T.I.A.) qui constituent une force d'intervention rapide au profit de l'ONUCI.
La première mission qui ne comprenait qu'un seul GTIA a été renforcée d'un deuxième en février 2003, puis leur nombre variera en fonction des besoins: deux GTIA jusqu'en févier 2004, trois GTIA jusqu'en mars 2005, deux GTIA jusqu'en juin 2007 puis, à partir de cette même date, un seul GTIA placé à tour de rôle sous le commandement d'un régiment d'active de l'armée de terre.
N°
mission | Dates
Cdt | G.T.I.A.1 | G.T.I.A.2 |
|---|
| Licorne 2 | avr.2003
juil.2003
6°B.L.B. | 2e REI-Nimes
+ 4/2°RD-Fontevraud
+ 4/1° REC-Orange
 | 1°RT-Epinal
+2/501°RCC-Mourmelon
 |
| Licorne 8 | mars.2005
juin.2005
27°BIM | / | 2/2°RD
 |
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OPERATION TRIDENT
T R I D E N T
Nom donné à la participation de l'armée de terre française à la force pour le Kosovo (KFOR), mise en oeuvre par l'OTAN dans la province Serbe de
Kosovo. La France est un contributeur majeur de la KFOR, troisième contingent en effectif après l'Allemagne et l'Italie.
Initialement, les forces françaises de la Brigade Multi-Nationale Nord (BMNN) sont constituées d'un Bataillon d'Infanterie MECAnisé (BIMECA = 1 escadron XL et 2 EEI), au sein duquel participent des unités de l'ABC, et d'un Bataillon d'Infanterie MOTOrisé (BIMOTO) armé par des unités de l'infanterie.
En 2002, au cours de la 11e mission, les forces françaises sont réduites à un Bataillon, placé à tour de rôle sous le commandement d'un régiment d'active de l'armée de terre, qui prend l'appellation de BATaillon FRAnçais (BATFRA) et sera numéroté en fonction des relèves.
A compter du 1er janvier 2010, la "TASK FORCE MULTINATIONNALE NORD" de la KAFOR prendra l'appellation de "MULTINATIONAL BATTLE GROUP NORTH" (MNBG-N).
N° Mission
Dates | Commandement | Esc XL | 1erE.E.I. | 2eE.E.I. |
|---|
BIMECA 8
oct.2001
fév.2002 | 16e BC
Saarbourg
 | 1/2e Dragons
(pas d'insigne) | (2/1er RHP) | (4/4e Chasseurs) |
Au cours de la 11e mission 2002, réduction des effectifs français, les BIMECA et BIMOTO fusionnent pour former le "BATaillon FRAnçais" (BATFRA) sous commandement du 3e RIMA (ex cdt du 11e BIMOTO).
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CROATIE-BOSNIE
En 1991, lors de l’éclatement de l’ex-Yougoslavie, les serbes (orthodoxes) entrent en conflit avec la Croatie (catholique) puis avec la Bosnie Herzégovine (Musulmane à 44%) qui le 3 mars 1992 se déclare indépendante.
Une force de protection des nations unies (FORPRONU), se déploie en Croatie le 21 février 1992, puis voit sont mandat s’étendre à la Bosnie qui entre en guerre contre le gouvernement de Belgrade.
Force de paix s’interposant entre des pays en guerre, la FORPRONU n’aura ni les moyens, ni les autorisations nécessaires pour remplir sa mission et la première partie de son engagement se soldera par un échec avec la prise d’otages par les serbes des casques bleus à Sarajevo et les massacres de Srebenica en juillet 1995.
En 1995, suite aux accord de Dayton, le dispositif se renforce et donne naissance à "l’Implementation Force" (IFOR) il comprend, sur initiative française, une force de réaction rapide constituée par une brigade internationale (français, anglais, néerlandais et belges) de 4000 hommes disposant de moyens lourds et d’autorisations de riposte.
En décembre 1996, la "Stabilisation Force" (SFOR) prend le relai de l’IFOR. Elle est constituée de 35000 hommes en provenance de 25 pays et placée sous trois commandements : US, anglais et français.
La France conserve la responsabilité du secteur sud-est de Sarajevo-Mostar qu’elle assumait depuis la mise en place de l’IFOR.
De décembre 2004 à décembre 2005, "l’Europeen Union Force" (EUFOR) constituée de 7000 hommes dont 500 français et placée sous commandement européen, mettra fin à l’intervention internationale sur ce territoire.
ERI - SFOR: janvier 1997 - janvier 2000:
(Relevant de la Division Multi-Nationale Sud-Est (DMNSE) et en complément du Bataillon français, un Elément de Réaction Immédiate" (ERI), composé de : 1 micro EMT - 1 escadron d'éclairage (EE) - 1 compagnie d'infanterie - 1 escadron de 10 RC de l'armée marocaine sera mis sur pied pendant neuf mandats.)
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